What's up?

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Ahahaha.

vendredi 8 janvier 2010

Concert 22 octobre @ La Poudriere: Guerilla Poubelle / Nina'School / Charlie Fiasco

Fiou, ça fait un bail de ça... Mais bon, faut dire que ça fait un bout de temps que je voulais le faire, et j'ai jamais put. Manque de temps peut être, de motivation, ou tout simplement manque d'idée. Pour commencer ce blog en beauté, je vais donc faire le résumé/chronique de cette soirée/concert. Le point de vue sera bien sûre assez subjectif. Je vais vous parler du déroulement de cette soirée, de mes impressions et de ce qu'il en reste.

Je n'ai jamais été un énorme fan de Guerilla Poubelle. Bien que me plaisant à écouter des classiques comme "Demain il pleut" ou "Être une femme", le punk rock français, très peu pour moi. Surtout vu comment les autres "keupons" parlent d'eux... Cependant, l'un de mes potes (Guillaume, on t'aime tous) étant déjà allé les voir en live, et m'ayant conseillé ce concert, j'étais donc assez curieux quand à l'idée de voir Till et sa bande sur scène.

Après il y avait Nina'School... Surement le moins connut des trois et pourtant celui que j'écoutais le plus. Les titres "Tom" et "A+, Au plaisir" faisaient parti des morceaux de ma bibliothèque Windows Média les plus écoutés. C'est surtout pour eux que je suis venu. Une musique punk tout aussi engagée, bien que plus "second degrés" que leurs collègues de la Guérilla Assault.

Puis il y avait Charlie Fiasco. J'en avais entendu parler pleins de fois, mais jamais écouté vraiment. C'était donc une bonne occasion de découvrir un peu ça.

Puis le soir est venu. Le moment d'aller à se concert. J'emporte un peu de fric, mon portable, et je grimpe dans la voiture. Je n'étais jamais allé à cette salle de concert. Je passe donc un coup de fil à une amie qui me propose de passer me prendre au passage (Claire, et remerciement à sa mère de nous avoir emmenés, sans elle j'en serait encore à rechercher la salle).

Nous voici devant la salle (avec une heure d'avance...). J'en profite pour jeter un coup d'oeil à ce qui se passe. Des membres du staff montent un stand de Goodies devant la salle, des gens autour discute, se partagent des bières, bref, normal.

Nous allons donc nous poser un peu plus loin, on discute, jusqu'à ce que Maxence nous rejoigne, suivit de Loïc, un mec que j'avais vu que deux fois, très philosophe. Le genre de mec qui te fais réfléchir plus que tu en est capable.

Puis la grille s'ouvre, j'en profite pour aller acheter mon billet. Premier point fort: le prix. 7€ pour un groupe de cette renommée, ça se refuse pas.

Nous retournons devant la salle, d'autres sont arrivés. Parmi eux, Jocky (qui allait faire un carton dans les pogos), Margaux (Pas l'habitude des concerts de ce genre, mais ça va venir) et Ayelen (Dont on a dut limite la forcer à venir ici, mais elle ne le regrétera pas).

Puis d'autres arrivent, parmi eux, Rémi (venu en sorti proposé par l'internat du bahut). On se décide alors à rentrer. J'en profite pour aller m'acheter l'album de Guerilla, celui de Nina'School ainsi qu'un Tshirt "Nina'School" histoire de faire rager Guillaume. Le tout ça me revient un peu cher, mais bon, si ça part pas dans ça, ça partira dans d'autres conneries.

La salle, d'ailleurs est éclairée de lumières violettes, un peu "néons", ce qui donne un petit coté "underground" sympa. Dans la file pour rentrée, je reçoit une tape dans le dos, me retourne, et voit Julien. Je savais qu'il était assez méfiant vis à vis de ces groupes, c'est une bonne surprise que de le voir là. Nous partons donc tout les deux accompagner Jocky, pris d'un terrible saignement de nez avant le concert (Surement la joie de voir le groupe, c'est un garçon sensible). Et on croise encore d'autres gens (Cécile, Valérie, Mélanie...). Cécile me tends une bouteille de Ricard dont je m'empresse de boire le contenue (mais pas la finir, il en faut pour les autres), histoire de me réchauffer avant le concert. C'est ça que j'aime dans les soirée comme ça, l'ambiance solidaire, tout ça.

Donc, retour à la salle, le concert vient de commencer, par Nina'School. Je me faufile jusqu'à la scène, et aperçoit un pogo de gros punk musclés. Parmi eux Maxence (et un peu plus tard, Jocky, remit de son hémorragie intensif du nez). Je fonce donc tête baissé dans le pogo. D'accord, j'avais l'air d'un nain au milieu de ces géants... Mais je me défendais! Question ambiance, ça commence bien. Niveau son, c'est autre chose. Le groupes joue bien, rien a dire sur ça. Ils savent chauffer la salle entre les morceaux. Le problème vient du matos. Visiblement, les amplis étaient moyens mais convenable, mais les micros... Bordel, une calamité! On comprenait rien au paroles, c'est que dire. Y'a quand même une limite à la "punkitude".

Bref, en résumée, la partie "Nina'School" se passe bien, ils ont passé à peu prés tout leurs meilleurs morceaux.

Fin de la première partie, je sors fumer une clope. Et je fais la connaissance d'une fille bien sympa dont je ne sais toujours pas le nom. Je me renseigne: le deuxième groupe à passer est Charlie Fiasco.

Nous rerentrons donc dans la salle. Cette fois ci, le groupe n'est pas encore là, et une musique de Bourvil est lancé dans la salle. Soudain, celle ci est stoppée net par les gros riff du groupe. Au moins, leur entrée est réussie. Le son est un peu mieux, mais pas suffisant. L'ambiance suit. Niveau musique, c'est un registre punk plus "old school" que leurs prédécesseurs. Lors du concert, un gugus, devant, passera son temps à provoquer le groupe. Il a de la réparti, mais pas autant que le frontman qui lui fera fermer sa grande gueule. Il était temps, le bassiste commençait même à s'énerver. Une ambiance donc toujours agitée, mais moins "pogo", plus convivial. Tellement convivial que Julien, Jocky est Maxence se sont sentit obligés de me soulever et de me balancer dans la foule... Qui m'a rattrapé, m'a fait voltigé en l'air un bon bout de temps, à une hauteur où n'importe quel humain flipperait comme je l'ai fait. Premier slam de la soirée (même s'il était improvisé...). C'est cool de voir que la communauté punk est vraiment liée. Essaye de faire ça dans un concert de Neo Metal...

Puis le deuxième groupe finit sur un rapel... Avec Till en co-chanteur, qui s'est teint en blond. Chacun ses gouts...


Je ressors donc, et en profite pour m'acheter une bière. Elle était absolument dégueu, et sans alcool. 2€ pour ça, quand même...

Puis le moment fatidique, le groupe en tête d'affiche. Je rentre dans la salle légéremment en retard, mais c'est bon, j'ai rien raté de la performance. Le groupe est déjà là, en train de jouer. Et moi, je fonce dans le pogo, et tombe (ça m'apprendra à faire mon malin). Direct, tout le monde autour se jette sur moi pour me relever. Ça, c'est la vrai solidarité du milieu. Le concert continue, jusqu'au morceau "Punk Rock is Not a Job". Cette fois, je monte sur la scène (suivit par Rémi, ayant envie de se faire remarquer) et tente un autre slam... Réussit! Forcément, plus personne pour ramasser Rémi qui s'échoue, mais à réussi à tenir deux secondes.

Puis il y a ce mec. Un looser avec un Tshirt Korn, qui s'amuse à frapper tout le monde. Au lieu de relever les gens, il les achève. C'est pas l'envie qui manque à Julien pour aller lui apprendre le respect. Mais il se retient. Je décide de foncer de toute mes forces dessus dans le pogo, il se retrouve donc voltigé quelque mètres en dehors du pogo. Bien fait pour sa gueule

En dehors de ça, le concert se passe bien, même trés bien, on s'amuse, on s'éclate, on rigole, bref, ambiance réussit.

Puis viennent les rappels, avec cette fois, le chanteur de Charlie Fiasco et le guitariste de Nina'School, morceau de folie dont je ne me rappelle plus le titre. Le chanteur de Charlie hurle alors "Est ce que vous aimez le surf?", il s'empresse de faire passer une planche de surf dans le public et de se mettre debout dessus. Etant juste en dessous de celle ci, je flippais qu'il tombe... Ce qu'il n'a pas fait (Encore heureux!).

Puis vint le dernier rappel, le morceau culte "Être une femme", interprété sans fautes.

Le concert touche à sa fin. Je reste un peu avec les autres, on partage nos impressions: "Putain, on s'est bien éclaté!" "Ouais mais le son était pourrave..." "Le mec avec le Tshirt Korn là, j'le sentais pas...", puis vient l'heure de se quitter. Je suis Julien pour récupérer mes affaires dans sa voiture, puis mes vieux me prennent au passage.

Pour la petite histoire, quand mon pére à demandé aux mecs de la sécurité "Vous avez vu mon fils? Il a les cheveux longs et un bouc...", ils auraient répondu "Mais monsieur, ils sont tous comme ça!"